C’est à l’occasion d’un rassemblement autour de l’Olympique d’Alès que nous avons pu échanger avec l’adjointe aux sports sur des sujets variés concernant le club : l’image qu’il renvoie, son utilité à la collectivité, ses structures sportives, son avenir … Rencontre avec Marie-Claude Albaladejo.
OAC : Que représente l’OAC pour la ville d’Alès ?
MCA : L’OAC est un club phare sur Alès. Il est très porteur et met en avant la visibilité de la commune. Aujourd’hui avec son développement et l’équipe féminine, cela va accroitre encore plus l’impact sur l’image de notre collectivité. Tout ce qui est sport collectif touche une certaine partie de la population. Plus concrètement et de toute évidence, le football reste le sport le plus médiatisé et le plus médiatique des sports. Il reste une discipline qui porte pour beaucoup la collectivité. Il n’y a qu’à voir les grands clubs français qui impactent directement sur la notoriété de la ville. C’est la cas pour l’Olympique d’Alès.
OAC : Dans le cadre de cet accroissement, envisagez-vous de modifier les infrastructures sportives de la ville ?
MCA : Actuellement, il est trop tôt pour parler d’un projet quelconque. Il est évident que la question se pose notamment sur la présence d’un terrain synthétique sur Alès. Cela me semble indispensable pour la continuité de ce qui est entrepris aujourd’hui. Toutefois, même si la construction de cette structure est dans les discussions, rien n’est défini : ni le lieu ni l’échéance du projet.
OAC : Quelle part financière occupe aujourd’hui le club dans les subventions sportives ?
MCA : L’OAC est un club qui fait partie des clubs en contrat d’objectif. Nous nous n’en avons plus que 5. En terme de rémunération, l’OAC est devenu un club bénéficiant d’une des parts les plus hautes dans les subventions.
OAC : En quoi consiste un contrat d’objectif ?
MCA : Un contrat d’objectif est un contrat qui lie le club et la collectivité avec certains critères : de résultats, du nombre de licenciés, d’implication au niveau de la collectivité. En contre partie, la ville attribue au club une certaine somme. Les objectifs sont discutés avec le club avant tout engagement. Cela dépend de la promotion.
OAC : Quels sont vos souhaits à l’égard de l’OAC pour cette saison et les saisons suivantes ?
MCA : En tant qu’élue, je leur souhaite d’être un club qui fonctionne bien, qui se structure bien et qui projette une image très positive à la fois à l’intérieur du club et sur la ville. Pour l’équipe féminine qui démarre sous les couleurs bleues et blanches, qu’elles accèdent rapidement au niveau supérieur car je crois que sur cette catégorie-là, nous avons longtemps été absents. Le football féminin se développe de plus en plus et il est nécessaire que nous répondions présents dans cette catégorie. Les équipes masculines continueront à évoluer mais je pense que c’est sur le terrain féminin que nous nous distinguerons plus rapidement. Ceci s’explique entre autres par le fait que le fonctionnement est différent et que l’accession à un niveau supérieur est moins compliquée que dans le fonctionnement masculin aujourd’hui.
Enfin, j’espère que le club va s’entourer de structures et de partenaires qui vont le soutenir vers le haut.
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